Bilan de Prévention

Mon Bilan Prévention, c’est quoi ?

  • C’est une façon simple de faire le point sur sa santé, ses habitudes de vie, ainsi que sur les vaccins et les dépistages qui vous concernent.
  • C’est bénéficier de conseils personnalisés pour prévenir les risques, vivre mieux et plus longtemps en bonne santé.
  • C’est un temps d’échange avec un médecin, un pharmacien, une infirmière ou une sage-femme.
  • C’est profiter d’un nouveau dispositif de prévention, 100% remboursé par l’Assurance Maladie.

Mon Bilan Prévention, c’est simple !

Je prends rendez-vous avec un médecin, un pharmacien, une sage-femme ou une infirmière.

  • Il s’appuiera sur l’auto-questionnaire que vous pouvez remplir pour bien préparer le rendez-vous avec le professionnel de santé de votre choix. En quelques questions, faites rapidement le point sur vos habitudes de vie et les thématiques que vous pourrez aborder lors du bilan. Ce questionnaire disponible ci-dessous ou sur Mon Espace Santé (après connexion) ou le site du ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités.

https://monbilanprevention.sante.gouv.fr/pdf/AUTO_QUESTIONNAIRE_18_25_ANS.pdf

https://monbilanprevention.sante.gouv.fr/pdf/AUTO_QUESTIONNAIRE_45_50_ANS.pdf

https://monbilanprevention.sante.gouv.fr/pdf/AUTO_QUESTIONNAIRE_60_65_ANS.pdf

https://monbilanprevention.sante.gouv.fr/pdf/AUTO_QUESTIONNAIRE_70_75_ANS.pdf

  • Il vous donnera des conseils adaptés à vos besoins.
  • Il rédigera avec vous un Plan Personnalisé de Prévention pour vous aider à appliquer ces conseils au quotidien.
Mois sans tabac : Patchs, gommes, cigarettes électroniques, quelles sont les meilleures alternatives pour arrêter la cigarette ?

Le tabagisme est la première cause de mortalité évitable. Publié le 04/11/2024

Est-ce que toutes les alternatives à la cigarette sont sans danger pour la santé ? Quel est leur prix ? Vers laquelle se tourner ? À l’occasion du mois sans tabac, intéressons-nous aux alternatives proposées pour aider à arrêter de fumer

Le tabac est une drogue. Et une « drogue classée aussi forte que l’héroïne [du point de vue de l’addiction] ». Décider d’arrêter de fumer demande de la volonté, de la persévérance et peut nécessiter un accompagnement par des professionnels de santé.

Pour rappel, la cigarette contient plus de 4 000 substances toxiques. Le tabagisme est la première cause évitable de mortalité. Un fumeur sur deux meurt des conséquences liées à la consommation de tabac et il n’existe pas un seuil en dessous duquel fumer ne soit pas un risque.

Selon les chiffres de Santé Publique France publiées en mai 2023, 15 millions de Français fument. Cela représente environ un quart de la population globale. Parmi eux, 12 millions fument quotidiennement, ce qui représente 24,5% de la population âgée de 18 à 75 ans.

Pour se sevrer de la nicotine, principal agent de la dépendance au tabac, plusieurs substituts existent et sont même conseillés. « En tant que professionnel de santé, je préconise la substitution nicotinique qui sera un support pour l’aide au sevrage qui traitera le besoin physique ».

Le patch et les substituts oraux

Le patch est un timbre transdermique qui se colle directement sur la peau. Il libère lentement et de manière continue de la nicotine dans l’organisme. Les dosages varient en fonction de la consommation de chacun. Il est possible de commencer par une dose élevée et de réduire progressivement la quantité de nicotine. « Il n’y a pas de contre-indication, si ce n’est l’allergie pour les patchs ». Son utilisation est simple, une fois appliquée le matin, nul besoin de s’en occuper dans la journée. Ils sont laissés en place entre 16 et 24 heures selon les cas. Leur prix varie selon la marque et le dosage, mais une boîte de sept patchs coûte entre 20 et 25 euros.

Ils sont remboursables à 65 % par la Sécurité sociale. Ils peuvent être prescrits par un médecin traitant ou un tabacologue. « Toute personne dépendante à la nicotine est éligible ». En compléments, des gommes à mâcher ou comprimés et pastilles à sucer contenant de la nicotine. « Il y en a de taille et de goûts différents ». Ces substituts peuvent aider à gérer le comportement oral lié au tabagisme. Ils sont également remboursables par la Sécurité sociale. Une boîte de 30 gommes ou une boîte de 30 pastilles coûte environ 7 euros.

La cigarette électronique 

En permettant de préserver la gestuelle, la cigarette électronique facilite la transition vers un arrêt total de la cigarette. Considérée comme beaucoup moins nocive, elle ne produit pas les substances toxiques et cancérigènes présentes dans la fumée de cigarette comme le monoxyde de carbone et le goudron.

Il faut un an de vapotage pour avoir l’équivalent d’un paquet de cigarette.

Si la cigarette électronique n’a pas les effets nocifs de la cigarette liée à la combustion, il faut toutefois prendre garde aux liquides que l’on met dans la cigarette électronique. « Des études ont montré l’instabilité des arômes chauffés ». Certains arômes sont donc beaucoup plus dangereux que d’autres : « Le pop corn, les menthols parfois, la cannelle et la cerise ». Ils peuvent accroître l’inflammation au niveau respiratoire. Pour se prémunir des effets de la chauffe, il faut également faire attention lors du réglage de la cigarette électronique. Les professionnels de santé peuvent aider à la régler.

Les prix sont variables. Une cigarette électronique peut coûter de 20 euros jusqu’à 400 euros. Elle n’est pas remboursable par la Sécurité sociale. Le rapport de 2023 sur l’arrêt de la consommation de tabac de la Haute autorité de santé, ne l’interdit pas, mais ne l’autorise pas non plus.  

Il faut aussi faire attention à la réglementation. En France, les liquides sont soumis à une norme européenne, mais ce n’est pas le cas de tous les liquides qui peuvent être achetés sur internet.

Mais, « si la cigarette électronique est bien orientée, c’est un bel outil pour aider à arrêter de fumer »,  cet outil ne doit être que transitoire : « C’est dans un projet d’arrêt, on ne va pas vapoter pendant 20 ans »

La puff, une bonne idée ? 

Connue pour cibler les jeunes, cette cigarette électronique jetable d’une dizaine d’euros « contient jusqu’à 600 bouffées, ce qui correspond à 40 cigarettes ». Contrairement à la cigarette électronique, la puff est déjà préréglée, « elle prémunit donc des effets de la chauffe ». Mais les tabacologues déconseillent quand même son utilisation : « Elles sont surtout garantes d’arômes fruités et sur les arômes, on ne connaît pas les impacts ».

Actuellement, les puffs sont dans le viseur des autorités. La ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, compte bien les interdire. Mais pour l’heure, les décrets d’applications se font encore attendre. Des sachets de nicotine aromatisés appelés « pouches » seront également bientôt interdites. Très prisés par les adolescents et les jeunes adultes, ces sachets parfois utilisés comme moyen de sevrage du tabac provoquent des syndromes nicotiniques aigus (vomissements, convulsions, hypotension). 

Inhaleurs et sprays

Pour les personnes qui ne souhaitent pas utiliser de cigarettes électroniques, il existe des inhaleurs de nicotine. Ils libèrent de la nicotine sous forme de vapeur que l’utilisateur inhale. Il est aussi pris en charge par l’Assurance Maladie sur prescription. Mais comment choisir entre cigarette électronique et inhaleur ? « Tout dépend du contexte de vie de la personne. Si c’est une jeune personne qui fréquente les milieux festifs, il faut oublier l’inhaleur ». Les prix d’un inhaleur varient selon le nombre de cartouches. Pour une boîte de six cartouches, il faut compter entre 15 et 30 euros.

Le spray, quant à lui, soulage l’envie de fumer dès 30 secondes après utilisation. Il se pulvérise directement dans la bouche, sur l’intérieur de la joue. Cela coûte environ une vingtaine d’euros.  

Grève dans les hôpitaux : « Il y a suffisamment de moyens pour la santé, mais l’argent ne va pas suffisamment aux soins »,selon Philippe Juvin

Le député LR des Hauts-de-Seine et chef du service des urgences de l’hôpital Pompidou à
Paris.
Publié le 01/11/2024


Faire grève, « ce n’est pas la bonne solution », estime Philippe Juvin, député républicain des
Hauts-de-Seine et également chef du service des urgences de l’hôpital Pompidou à Paris. Les
syndicats de la fonction publique hospitalière ont déposé lundi 4 novembre un préavis pour
une grève nationale reconductible du 4 novembre au 21 décembre pour dénoncer le projet de
loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025. 
Pour les syndicats, l’augmentation prévue de 2,8% des dépenses de l’assurance maladie et de
3,1% des établissements publics de santé « sont loin de répondre aux besoins ». « Je pense qu’il
y a suffisamment de moyens pour la santé, en général, mais que l’argent ne va pas
suffisamment aux soins », analyse le député. « Il y a autant d’employés administratifs que de
médecins à l’hôpital public en France aujourd’hui », dénonce-t-il, tout en appelant à réduire les
« effectifs administratifs ». 


 « Les trois jours de carence sont indispensables »

Philippe Juvin appelle par ailleurs à faire plus de prévention et à réserver l’hôpital pour « les
diagnostics complexes et les complications aiguës des maladies », estimant que « le reste
devrait se faire en médecine de ville ».
Au-delà des moyens financiers, pour Philippe Juvin, « la première question à se poser, c’est la
question de la démographie ». « Il faut former beaucoup plus de médecins », « il faut
commencer », et recruter davantage de « médecins étrangers » pour pouvoir « agir rapidement »
sur cette question du personnel. « Sur les 20 000 médecins étrangers qui ont voulu venir sur le
territoire l’an passé, seulement 2 400 ont été acceptés. Ne prenez pas seulement 2 400
médecins étrangers mais prenez tous ceux qui ont le niveau ! », lance le député. Pour « doubler
le nombre de médecin », il faut selon lui « se donner les moyens de la formation ».
Philippe Juvin se dit également « très favorable » à l’augmentation des jours de carence pour les
fonctionnaires, prévue dans le PLFSS, qui va concerner la fonction publique hospitalière. « Les
trois jours de carence sont indispensables », estime le député pour qui « il n’y a pas de raison
qu’il y ait une différence entre le privé et le public ». Il « propose » même que les employés « du
privé comme du public » ne puissent « jamais être indemnisés le premier jour » de leur arrêt-
maladie.

Droits des malades

Un deuxième avis médical? Un droit pour chaque patient qui le souhaite.

En France, le droit des patients à demander un second avis médical, que ce soit pour un diagnostic ou un traitement, est inscrit dans le code de la santé publique depuis 2004. «Le médecin doit proposer la consultation d’un confrère dès que les circonstances l’exigent ou accepter celle qui est demandée par le malade ou son entourage, peut-on y lire. Il doit respecter le choix du malade et, sauf objection sérieuse, l’adresser ou faire appel à tout consultant en situation régulière d’exercice. S’il ne croit pas devoir donner son agrément au choix du malade, il peut se récuser. Il peut aussi conseiller de recourir à un autre consultant, comme il doit le faire à défaut de choix exprimé par le malade.»

Les patients doivent être informés de ce droit.

Lorsque les patients connaissent leur droit à solliciter un deuxième avis, ils craignent de le faire, car ils ont peur que leur médecin prenne cela comme une perte de confiance, qu’il s’en offusque et cesse de les prendre en charge.»

De nombreux médecins encouragent depuis toujours leurs patients à solliciter un confrère pour un second avis lorsqu’ils le souhaitent.

C’est le plus souvent inutile, et le patient a obtenu les réponses souhaitées à ces interrogations auprès de son médecin.

En cas de doute ou lorsqu’il persiste une interrogation, le recours à un second avis est préférable à la consultation d’internet, source de fausses informations ou une consultation peu sérieuse non présentielle organisée par un site web, le contact direct et l’échange étant toujours préférable pour obtenir des réponses sérieuses.

Saison 2 de la saga Nirsevimab (Beyfortus), vaccination contre le VRS pour les nouveaux-nés qui auront moins de 6 mois avant la fin de l’épidémie attendue.

L’an dernier, il fallait le proposer et après 2 semaines seulement, patatras rupture de stock.

Cette année, on nous le promet sans rupture de stock. Mais remboursé selon le modèle classique, donc assurance-complémentaire nécessaire car le prix avoisine les 400 euros la dose.

Pour cette raison, il est rarement effectué à la maternité, comme c’est pourtant recommandé.

Ne l’oublions pas c’est un vaccin utile à nos petits patients.

Luxeuil-les-Bains : Une maison des stagiaires en santé au foyer-logement des Barrèges

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24 septembre 2024

Dans l’objectif d’attirer des professionnels de santé, les collectivités haut-saônoises travaillent de concert avec les Communautés professionnelles territoriales de santé (Cpts) pour ouvrir des maisons des stagiaires. Cette démarche déjà lancée par la municipalité de Luxeuil il y a quelques années se développe davantage dans la cité thermale.