Légionellose : six cas recensés en Haute-Saône, dont deux mortels

Alors que les analyses d’eau se poursuivent à Port-sur-Saône, l’origine de la contamination à la légionellose reste mystérieuse et inquiète les habitants du quartier touché

Six cas de légionellose, dont deux mortels, ont été recensés en Haute-Saône entre le 13 août et le 22 septembre, ont annoncé, mercredi 24 septembre, la préfecture et l’agence régionale de santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté. Ces cas ont tous été diagnostiqués chez des personnes résidant ou ayant fréquenté un même quartier de Port-sur-Saône, commune de 3 000 habitants à une quinzaine de kilomètres de Vesoul.

Des enquêtes auprès des personnes concernées ont été réalisées et des prélèvements d’eau effectués à leur domicile, dont les résultats seront connus « dans une dizaine de jours », ont précisé les autorités. Des « sites sensibles » ont été repérés et font l’objet d’investigations complémentaires « actuellement toujours en cours ».

La légionellose est une affection pulmonaire provoquée par une bactérie, la légionelle. Les malades la contractent par l’inhalation de microgouttelettes d’eau contaminées. Pour les habitants, « il n’y a pas lieu de modifier [leurs] habitudes », selon les autorités, qui ajoutent : « La légionellose n’est pas contagieuse et ne se transmet pas de personne à personne. » Boire de l’eau ne présente pas de risque de contamination.

La maladie affecte essentiellement les adultes et peut être grave chez les personnes immunodéprimées, porteuses de maladies, de pathologies respiratoires chroniques, les diabétiques ou encore les fumeurs. En Bourgogne-Franche-Comté, entre 70 et 150 cas de légionellose sont déclarés chaque année à l’ARS. En 2024, 13 cas ont été recensés en Haute-Saône.

Covid-19

Selon les données de Santé publique France, le Covid-19 serait en progression en ce mois de septembre, et celle-ci devrait se poursuivre «à un rythme exponentiel» dans les prochaines semaines. 

Comme à chaque rentrée, le nombre de cas de Covid-19 progresse en France. Selon le dernier bulletin de Santé publique France, le taux d’incidence était en hausse sur la semaine du 8 au 14 septembre, et cette progression devrait s’intensifier dans les prochaines semaines à «un rythme exponentiel». Les niveaux de circulation restent néanmoins inférieurs à ceux des pics observés l’an dernier.

Dans le détail, le bulletin de surveillance épidémiologique proposé par Santé publique France précise que sur une semaine, le nombre de passages aux urgences était déjà en hausse de 20% la dernière semaine du mois d’août chez les moins de 15 ans. Certaines régions sont ainsi particulièrement touchées, comme la Normandie qui connaît actuellement un «début de nouvelle vague épidémique».

Avancer la campagne vaccinale

Le bulletin précise néanmoins que même s’ils devraient augmenter de manière importante, «les niveaux de circulation du Covid restent inférieurs à ceux des pics recensés l’an dernier et sont sans commune mesure avec ceux des premières vagues de la pandémie». L’organisme recommande tout de même la prudence, car «les risques de complications sont toujours présents», notamment avec l’apparition du variant XFG, très contagieux. 

Si cette vague «pourrait se poursuivre durant tout l’automne jusqu’au début de l’hiver», les spécialistes estiment qu’elle «s’éteindra d’elle-même». Certains militent ainsi pour que les dates de la campagne vaccinale, qui débutera le 14 octobre, soient avancées. Ils rappellent que les vaccins restent «efficaces grâce à l’immunité acquise par la population».

5 symptômes de la maladie d’Alzheimer qui doivent alerter

Publié le 21/09/202 

Ce dimanche marque la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer. A ce jour, il n’existe aucun traitement capable d’en guérir. Néanmoins, il est possible de ralentir son développement. C’est pourquoi il est essentiel de détecter rapidement les premiers symptômes.

les Troubles de la mémoire

Il existe plusieurs signaux précurseurs de la maladie d’Alzheimer qui peuvent alerter le patient et son entourage. Parmi eux, les troubles de la mémoire. Ne plus se rappeler d’un rendez-vous, d’un endroit où on a posé un objet, ou encore d’un numéro de téléphone, ça peut arriver à tout le monde. Mais quand ces oublis se rapportent à des événements récents, se répètent, et affectent la vie quotidienne, ce n’est peut-être pas si anodin.

L’altération des fonctions exécutives

Les malades rapportent également des difficultés à accomplir des tâches demandant de l’attention et de la concentration, comme suivre une recette, s’occuper des démarches administratives, organiser un voyage ou un repas, souligne la Fondation Recherche Alzheimer. Ils prennent beaucoup plus de temps qu’avant pour faire certaines choses, et sont plus facilement distraits.

les troubles du langage

Dès les premiers stades de la maladie, qui touche près de 900.000 personnes à France, le patient peut également avoir du mal à s’exprimer. Il a tendance à chercher ses mots et à compenser cette difficulté en utilisant des «mots valises», comme par exemple «truc», «chose», ou «machin», mais aussi à substituer un mot par un autre, rendant ainsi ses propos incompréhensible

l’apraxie

Autre signe annonciateur : l’apraxie, un trouble qui se traduit par l’incapacité d’exécuter des mouvements intentionnels et acquis. Les personnes atteintes par cette affection ne parviennent plus à effectuer certains gestes nécessitant une certaine coordination et de la dextérité, comme par exemple l’écriture, les tâches ménagères, ou encore l’utilisation des appareils électroménagers.

les troubles émotionnels et affectifs

Des changements d’humeur peuvent également survenir. Il est possible que le sujet se montre particulièrement impatient, irritable, anxieux, se mette en colère, ou profère des insultes, et ce, sans raison apparente. Au contraire, il peut soudainement paraître excessivement jovial, en riant sottement et en ayant un sens de l’humour puéril. L’indifférence (il ne se préoccupe plus de la vie de ses proches par exemple), et la perte de motivation (il reste assis durant des heures sans rien faire), sont également des signes qu’il ne faut pas négliger.

Destinés aux enfants, ces produits ultratransformés sont très mauvais pour leur santé, selon « 60 millions de consommateurs »

11/09/2025 

Biscuits, céréales, nuggets, yaourts aux fruits… Le magazine spécialisé alerte sur les produits ultratransformés dans les aliments pour enfants.

Les yahourts aromatisés aux fruits sont pris comme exemple de la standardisation du goût chez les enfants, due elle aussi à l’ultratransformation.

Les produits ultratransformés pour enfants tout prêts, que l’on trouve au supermarché, sont souvent les meilleurs alliés du quotidien des parents. « Dotés de visuels rassurants (épi de blé, ourson…), nombre de ces produits donnent l’illusion d’être sains. C’est loin d’être le cas », alerte le magazine 60 millions de consommateursqui a réalisé une étude sur le sujet.

Le virus du Nil occidental, une maladie mortelle qui gagne du terrain en Europe

Transmis à l’homme par certains moustiques, le virus du Nil occidental peut entraîner, dans ses formes les plus graves, des atteintes neurologiques irréversibles. Longtemps considéré comme lointain, il gagne du terrain en Europe sous l’effet conjugué des oiseaux migrateurs et du réchauffement climatique.

06/08/2025

Une piqûre de moustique peut avoir des conséquences neurologiques dramatiques. En Italie, trois décès liés au virus « West Nile » ont été enregistrés en une seule journée, mardi 5 août, portant le bilan total à 13 morts depuis début 2025. L’ltalie, où la circulation du virus est confirmée dans 31 provinces réparties sur dix régions – principalement la Campanie (région de Naples) et le Latium (région de Rome) – est à ce jour le pays européen recensant le plus grand nombre d’infections par le virus du Nil occidental (VNO).

Transmis à l’homme par les moustiques, le virus, de son nom latin « orthoflavivirus nilense », entraîne une fièvre brutale, parfois associée à des complications neurologiques sévères chez de nombreuses espèces animales.

Identifié en premier lieu en Afrique de l’Est, il est aujourd’hui endémique dans le pourtour méditerranéen, en Europe centrale et en Amérique du Nord, où il est responsable de plusieurs cas mortels, comme il en a été recensés en Grèce continentale, en Italie du Sud et aux États-Unis.

En France, un cas autochtone – ce qui signifie que le patient n’a pas contracté la maladie après un voyage dans une zone contaminée dans les 15 jours avant la survenue des symptômes – a été identifié pour la première fois de l’année en juillet en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, selon le bulletin de surveillance des arboviroses diffusé le 30 juillet par Santé publique France.

Comment ce virus, aujourd’hui solidement installé en Europe et en Méditerranée, a-t-il fait son apparition sur le continent, comment se transmet-il, et comment se soigne-t-il ? France 24 fait le point.

D'où vient ce virus ?

Isolé pour la première fois en 1937 dans le district de West Nile en Ouganda, le virus du Nil occidental, un flavivirus de la même famille que ceux responsables de la dengue ou de la fièvre jaune, « a initialement été introduit [en Europe] par des oiseaux migrateurs venus d’Afrique », explique Santé publique France.

« Les phénomènes d’introduction par des oiseaux migrateurs se conjuguent à l’endémisation progressive. Depuis 2010, on observe une circulation plus importante en Europe, en Russie et sur le pourtour méditerranéen. »

En Europe du Sud, le virus est désormais bien présent chez les oiseaux ; les premiers cas de chevaux infectés ont été signalés en Toscane, en Italie, au début des années 2000 ; et des infections humaines ont été signalées dans diverses régions d’Italie depuis 2008.

En France, un premier foyer équin a été identifié en 1962 chez des chevaux de Camargue, et réapparu en 2000. Depuis, des cas de chevaux infectés sont signalés presque chaque année dans le Sud, principalement en Camargue, dans le Languedoc et en région Paca.

Quelques cas de transmission à l’homme avaient été recensés en 1962, puis en 2003, où des cas humains et équins ont été détectés dans le Var.

Depuis 2015, une circulation régulière est repérée avec des cas humains autochtones détectés chaque été dans le sud de la France. En 2024, 38 cas humains autochtones ont été enregistrés dans le Var, l’Hérault, le Gard, la Gironde et les Pyrénées-Atlantiques. Un record.

À qui et comment se transmet-il ?

Le virus ne se transmet pas d’humain à humain, mais par la piqûre de moustiques, en particulier du genre Culex. Les autres réservoirs comprennent les oiseaux sauvages (réservoirs naturels) et certains mammifères, notamment les chevaux, mais aussi dans certains cas les chats, les chiens et les lapins (hôtes accidentels, tout comme l’homme).

Les moustiques se contaminent en se nourrissant sur des oiseaux infectés. À l’occasion d’une autre piqûre, ils peuvent transmettre le virus à un autre oiseau ou à un hôte accidentel, comme l’homme ou le cheval.

« L’homme et le cheval représentent des ‘culs-de-sac épidémiologiques’ pour le virus West Nile, car la quantité de virus dans le sang est insuffisante pour infecter le moustique lors d’une piqûre et permettre ainsi la transmission de la maladie », précise Santé publique France.

Quels sont les symptômes ?

La majorité des personnes infectées par le virus ne présentent pas de symptôme, mais dans 20 % des cas, il peut provoquer une fièvre d’apparition brutale, des maux de tête, des nausées, des vomissements, un gonflement des ganglions lymphatiques, des douleurs articulaires et musculaires et des éruptions cutanées. Des symptômes qui peuvent varier de quelques jours à quelques semaines, et varient selon l’âge.

« Les virus saisonniers étant rares à cette période de l’année, il est conseillé de suspecter le virus du Nil occidental et de se faire tester dans ces cas », précise au quotidien italien Corriere della Serra le professeur Carlo Federico Perno.

Environ une personne sur cinq développe de la fièvre, et moins d’une sur 100 développe une maladie grave affectant leur système nerveux central (méningite, encéphalite). Plus rarement encore, d’autres complications telles qu’une hépatite, une pancréatite ou une myocardite peuvent apparaître, précise l’Institut Pasteur.

Environ une personne sur dix qui développe des problèmes neurologiques décède de la maladie.

Quel traitement ?

S’il existe un vaccin équin commercialisé contre la fièvre du Nil occidental, il n’existe pas, à ce jour, de traitement spécifique pour les êtres humains. Seuls les symptômes peuvent être traités lorsqu’ils sont présents, les cas graves devant être pris en charge en milieu hospitalier, en service de réanimation si besoin.

Pourquoi en entend-on davantage parler cette année ?

« En 2025, il semble y avoir plus de cas que les années précédentes, probablement en raison de coïncidences liées à la présence d’oiseaux sauvages, réservoirs naturels du virus », explique au Corriere della Serra le professeur Carlo Federico Perno. En Italie, « les zones marécageuses, comme les marais pontins ou la vallée du Pô, sont les plus exposées », poursuit-il.

En décembre dernier, une étude du Barcelona Supercomputing Center analysait les données de plus de 3 000 cas de virus du Nil occidental dans 20 pays européens, constatant que le changement climatique a directement augmenté la probabilité de circulation locale du virus en Europe.

Selon cette étude, environ 33 % des cas neuro-invasifs (la forme la plus grave d’infection par le virus) en Europe entre 2014 et 2022 étaient attribuables à des températures élevées, et 13 % à des précipitations exceptionnelles. Des températures hebdomadaires supérieures à 23°C étaient associées à un pic de risque après deux semaines.

En mai dernier, des traces génétiques du virus du Nil occidental ont été détectées pour la première fois chez des moustiques britanniques – l’une des détections confirmées du virus les plus septentrionales en Europe à ce jour.

« La détection du virus du Nil occidental au Royaume-Uni s’inscrit dans un contexte plus vaste de mutations, où, sous l’effet du changement climatique, les maladies transmises par les moustiques se propagent à de nouvelles zones », expliquait alors le docteur Arran Folly, arbovirologue de l’Autorité de santé animale et végétale (APHA).

La progression du virus du Nil occidental illustre ainsi un enjeu sanitaire majeur : celui de maladies longtemps considérées comme « tropicales », désormais bien présentes sous nos latitudes. Une réalité que le réchauffement climatique pourrait rendre incontournable dans les années à venir.

« C’est tout notre modèle social qui s’effondre »: pour la 1ère fois depuis 1945, les décès viennent de dépasser les naissances en France

En mai 2025, le nombre de décès sur un an a dépassé celui des naissances, une première depuis la Seconde guerre mondiale. 

Pour la première fois depuis 1945, le nombre de décès cumulés sur 12 mois dépasse le nombre de naissances. Un affaissement démographique français aux conséquences durables sur notre économie et sur notre système de protection sociale.

Des naissances en berne et des décès qui augmentent. Pour la première fois de ce siècle, le solde des naissances et des décès est négatif. En mai 2025 on comptait 651.000 décès cumulés sur 12 mois glissants, et 650.000 naissances, donc un solde démographique négatif (-1000).

« Cela arrive plus vite que prévu ». Même les projections d’il y a quelques mois attendaient ce retournement pour 2027″. Ce solde négatif concernait déjà la France métropolitaine, il englobe désormais les territoires d’outre-mer, qui connaissent eux aussi une forme de « dénatalité ».

Un choc démographique au précédent historique qui remonte à 1945. « Encore pire, si on exclut la guerre, ce solde négatif n’est pas arrivé depuis 1935. On assiste véritablement à une bascule dans un nouveau régime démographique ».

Une réunion sur le sujet s’est même tenue la semaine dernière à l’Elysée avec le chef de l’Etat ainsi que les ministres Aurore Bergé et Catherine Vautrin. Car le sujet inquiète l’exécutif au moins autant que celui des comptes publics.

Chute structurelle des naissances

Ce nouveau déséquilibre est-il seulement passager? « On doit s’en inquiéter, c’est une tendance globale. Il y a même une accélération de la tendance depuis quelques années car l’Insee prévoyait ce retournement pour 2035, donc nous sommes en avance. »

Autrefois plus conjoncturel et corrélé à des crises économiques (chute de la natalité lors de la grande dépression ou du choc pétrolier), la dénatalité n’est plus un aléa conjoncturel. C’est ce phénomène d’effondrement des naissances (près de -20% par rapport à 2010) que rien ne semble pouvoir enrayer. Bien davantage que la hausse du nombre de décès qui concerne la cohorte des baby-boomers devenus « papy-boomers ». La dénatalité est désormais un phénomène profondément installé dans la société française.

Fin de l’exception démographique française

La France qui a longtemps fait figure d’exception dans l’UE, avec son indice de fécondité par femme supérieur, c’est fini.

“La France ne fait que rejoindre ses vieux copains de l’Union européenne”.

« L’UE-27 a un solde naturel négatif, avec en « champion » les Allemands. La France entre ainsi dans un régime du vieillissement, caractérisé par une natalité faible et une espérance de vie élevée », complète-t-il. En effet, pour les femmes elle atteint 85,6 ans, au troisième rang de l’UE et pour les hommes 80 ans. La probabilité que la tendance s’inverse est quasi nulle.

Quelles répercussions économiques d’un tel ralentissement démographique? A court-terme, une franche évolution dans la consommation avec une chute de la demande mettant à risque le marché des laits infantiles, des tétines, ou des couches pour bébés. Mais au-delà, les conséquences donnent le vertige.

Recul de la population active et du nombre de cotisants

« La dénatalité quand elle dure, c’est moins de bras et moins de cerveaux pour faire tourner l’économie ». Moins d’enfants, c’est bien sûr moins d’enfants par classes et donc des écoles menacées.

« Sur dix ans on a déjà 500.000 écoliers en moins et 5.000 écoles qui ont fermé, même dans les centre-villes ». Et moins d’enfants, c’est aussi moins d’étudiants.

« C’est une marée descendante, cela va aussi toucher le système universitaire et dans une dizaine d’années environ le flux entrant sur le marché du travail va diminuer ».

L’Insee avait déjà documenté le déclin de la population active: en croissance modérée jusqu’en 2040, elle commencerait à décliner à partir de cette date pour se situer aux alentours de 29,2 millions en 2070. Ce repli pourrait intervenir encore plus tôt dès 2036 dans certaines régions.

« On va manquer de travailleurs avant même de manquer de travail »

Mise à mal de notre système de protection sociale

Et une baisse du taux d’activité globale implique une baisse des cotisations perçues. Le volume de nos dépenses sociales est lesté par deux postes lourds, la vieillesse et la santé qui représentent près de 50% des prestations annuelles chacune.

« Dans les deux cas, il s’agit d’un système par répartition. Les actifs cotisent pour les inactifs et les bien portants cotisent pour les malades ». Moins d’actifs qui cotisent c’est donc moins de fonds perçus pour davantage de pensionnés qui vivent plus longtemps. Une équation impossible à résoudre avec les paramètres actuels.

« C’est tout notre modèle social qui s’effondre. A l’après-guerre, on avait tout misé sur la démographie et notre système par répartition prenait la forme d’une pyramide. Aujourd’hui cette pyramide rétrécit en sa base à cause de la dénatalité et ne cesse de s’élargir par le haut. La solidarité intergénérationnelle pèse de plus en plus lourd ».

On peut aussi s’intéresser au financement de la dépendance qui est mis en risque. La dépendance illustre les difficultés liées au vieillissement de la population et à la dénatalité. Plus de personnes dépendantes, moins d’actifs pour payer les prestations sociales et moins de main-d’oeuvre pour les aider au quotidien.

Quelles politiques publiques ?

Sans relance de la natalité à l’horizon, malgré le volontarisme affiché du gouvernement qui ne peut aller jusqu’à ordonner les naissances, quelle adaptation possible des politiques publiques?

Difficile de relever encore les taux de cotisations qui atteint déjà 28% du salaire brut. « Une réponse facile est l’immigration même si elle peut s’apparenter à priver des pays en développement de bras et de cerveaux »

« La France se caractérise par un faible taux d’activité aux deux extrémités du spectre, pour les plus jeunes et les seniors. Il faut jouer sur les principaux paramètres qui sont l’âge d’entrée et l’âge de départ. »